La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a appelé, le 8 janvier à Libreville, à l’apaisement au sein des administrations chargées de collecter les recettes budgétaires. Après six mois de grève, «nous devons nous remettre très rapidement au travail», a annoncé la Fecorefi.
Après six mois de grève, l’heure est désormais à l’apaisement au sein des administrations des régies financières ayant enregistré un manque à gagner de 500 milliards de francs CFA pendant ce long débrayage. Lors de sa déclaration, le 8 janvier à Libreville, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a invité les agents des administrations chargées de collecter les recettes budgétaires, à se remettre au travail.
«Nous devons nous remettre très rapidement au travail pour garantir et maintenir notre modèle social, en assurant de manière permanente les ressources nécessaires à la mise en œuvre des politiques gouvernementales de développement», a affirmé le porte-parole de Fecorefi. «Nous le devons pour nos enfants. Mais cela ne peut être rendu possible que par le dialogue intensifié et le dépassement de soi», a insisté Sylvain Ombidha Talheywa.
Il y a six mois, la Fecorefi entrait en grève pour réclamer la régularisation des situations administratives, la publication des résultats d’audits réalisés en 2018 dans les régies financières et, les assises tripartites présidence de la République-gouvernement-partenaires sociaux. Des revendications prises en compte par les plus hautes autorités.
Lors du conseil des ministres du 20 novembre 2020, en effet, deux décrets au profit des agents des régies financières ont été adoptés; tandis qu’un plan de régularisation des situations administratives des agents de l’Etat est en cours d’exécution. De même, la reprise du dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux, en décembre dernier, va permettre de revoir les fichiers des effectifs et primes, «afin de s’assurer de la conformité entre les primes payés et les effectifs réels, administration par administration».
«C’est pour cette raison que nous voulons en 2021, une année d’espoir, d’accalmie et de sérénité. Nous percevons une volonté partagée d’apaisement dans les régies financières et appelons de tous nos vœux, les plus hautes autorités de la République à tout mettre en œuvre pour que l’adéquation entre nos paroles et nos vœux se matérialise par un acte de grande portée pour le bien et l’intérêt supérieur du Gabon», a conclu Sylvain Ombidha Talheywa.