C’est pendant son allocution de présentation de vœux au président de la République Chef de l’Etat, que la présidente de la Cour Constitutionnelle est revenue sur la modification et ou révision de la Loi fondamentale initiée par l’exécutif. Pour Marie Madeleine Mborantsuo, cette initiative d’Ali Bongo ondimba est salutaire en ce sens qu’elle permet de combler prétendument « le vide juridique lié à la vacance de pouvoir et l’organisation des élections ».
Les avis sur la révision de la Loi fondamentale divergent selon la sensibilité politique de la personnalité qui s’exprime à ce sujet. Si l’opposition et accessoirement la société civile ont tout naturellement condamné cette énième modification de la Constitution, la perception de cette initiative de l’exécutif fut tout autre du côté de la Haute cour.
La cérémonie de présentation des vœux au président de la République Ali Bongo Ondimba a été l’occasion pour Marie Madeleine Mborantsuo de se prononcer en faveur de cette question qui a agité le landerneau politique gabonais. « En votre qualité de garant de la Constitution et de l’Etat de droit, vous avez invité les pouvoirs compétents et particulièrement le Parlement à lancer une révision constitutionnelle », a-t-elle signifié.
Une révision a ensuite précisé et poursuivi la présidente de la Cour Constitutionnelle « tendant, entre autres, à combler les lacunes constatées par la Cour constitutionnelle relativement à la non-organisation des élections dans les délais constitutionnels et à la situation d’indisponibilité temporaire dans laquelle pourrait se trouver le président de la République », a-t-elle indiqué.
Par cette modification de la Loi fondamentale voulue par l’exécutif dont le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est la clé de voûte, Marie Madeleine Mborantsuo a salué « la détermination et la résilience à respecter scrupuleusement l’engagement républicain » pris par le président de la République.