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Dialogue intensifié Gabon-UE : Détentions provisoires et réparations aux victimes la crise postélectorale, à l’ordre du jour
Publié le mercredi 6 janvier 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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Refroidies au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle de 2016, les relations bilatérales entre le Gabon et l’Union européenne (UE) se réchauffent de plus en plus depuis novembre 2019. Les membres du gouvernement gabonais et la délégation de l’UE se sont, de nouveau, retrouvés pour approfondir les échanges, notamment en ce qui concernent les détentions provisoires et les réparations relatives à la crise postélectorale.

Une nouvelle réunion a eu lieu, le 18 décembre dernier, entre le gouvernement gabonais et les membres de la délégation de l’Union européenne (UE). Elle constituait l’achèvement du cycle de réunions ouvertes au titre de dialogue politique intensifié entre les deux parties.

Les travaux ont été axés sur le traitement «des détentions irrégulières, particulièrement des détentions provisoires en dépassement des délais légaux liés ou non aux violences postélectorales de 2016 et les réparations éventuelles dues aux victimes éventuelles de celles-ci», selon Gabon Première, le 4 janvier 2020,.

Au terme de cette séance de travail présidée par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, l’Ambassadrice de l’UE au Gabon, Rosario Bento Pais a fait le compte rendu des travaux, insistant sur le fait que «les deux parties ont pris acte du rapport final du Groupe de travail conjoint de suivi des conclusions du dialogue politique intensifié mis en place le 16 décembre 2019».

Elle assure que «ce Groupe de travail a pu aborder, discuter de tous les sujets…» tout en ajoutant que «les autorités gabonaises ont informé la partie européenne de la création, le 24 novembre 2020, d’une Commission ad hoc chargée d’examiner la régularité des détentions, particulièrement les détentions provisoires en dépassement des délais légaux».

Concernant les éventuelles victimes des violences postélectorales de 2016, les deux parties ont souligné l’importance d’une réparation dans un esprit d’apaisement. Rosario Bento Pais fait savoir que «la partie gabonaise a souligné qu’elle n’avait connaissance, à ce stade, d’aucune enquête judiciaire ou administrative ouverte concernant ces faits» et qu’elle «a assuré que si des informations étaient apportées, ou si les victimes présumées ou leurs familles déposaient des plaintes, elles seraient traitées en droit».

De son côté, l’UE a souligné l’intérêt d’établir une procédure informelle qui permettrait de recevoir et de traiter les dossiers de potentielles victimes ou de leurs familles en vue d’éventuelles réparations des dommages, via le médiateur de République, la Commission ad hoc ou le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).

La rencontre du 18 décembre 2020 a également permis d’examiner les perspectives de coopération entre le Gabon et l’UE et la façon dont celle-ci pourra appuyer le Gabon, notamment dans le domaine des droits de l’homme y compris dans le cadre de la préparation du prochain examen périodique universel et du renforcement du système judiciaire. Une autre rencontre entre le Gabon et l’UE devrait avoir lieu en ce début d’année, dans le cadre de ce dialogue politique.
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