L’antenne gabonaise du Fonds mondial pour la nature (WWF) a ouvert le 4 janvier à Libreville, une formation en audit de certification FSC au bénéfice des entreprises asiatiques du Gabon. A l’issue de cette rencontre de cinq jours, les participants devraient être capables d’observer les différentes exigences entrant dans le cadre du label FSC, garantissant exploitation durable et droits des travailleurs.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a ouvert le 4 janvier à Libreville, une formation en audit de certification FSC. Étalé sur cinq jours et dédié aux entreprises asiatiques du Gabon, cet atelier permettra aux participants de «renforcer leurs connaissances et compréhension afin de mieux appréhender la certification forestière FSC», a expliqué l’assistante au programme Forêt du WWF Gabon.
«C’est-à-dire qu’en interne, les participants devront être capables d’observer les différentes exigences qui s’inscrivent dans le cadre de l’obtention de la certification forestière FSC. En d’autres termes, à l’issue de la formation, une fois que les participants auront mieux compris le contenu de la certification, ils seront capables de faire une évaluation de leur insuffisances afin de contribuer à la mise en conformité de leurs entreprises», a ajouté Nelly Ghislaine Houtsa Ngonang.
Le Forest Stewardship Council (FSC, Conseil de Soutien de la Forêt) est un label environnemental dont le but est d’assurer que la production de bois ou d’un produit à base de bois respecte les procédures garantissant la gestion durable des forêts. Le 31 janvier 2020, Libreville a signé un accord avec le FSC, entérinant l’application de ce label écoresponsable d’ici à 2022 sur l’ensemble des concessions au Gabon.
Si la coupe du bois ne concerne pas que les opérateurs asiatiques, le WWF Gabon a expliqué que l’orientation de la formation a été décidée par les bailleurs de fonds. «Le projet que nous conduisons depuis trois ans est financé par la coopération britannique et le WWF Chine, qui ont choisi de l’orienter en directions de ces exploitants forestiers», a souligné Nelly Ghislaine Houtsa Ngonang, rappelant que les opérateurs asiatiques représentent 70% des opérateurs forestiers exerçant au Gabon.