Le ministre des Transports s’est récemment rendu au siège de la Société gabonaise de transport (Sogatra), à Libreville. La problématique des arriérés de salaire, estimés à 10 mois, a constitué l’épine dorsale des échanges entre Brice Paillat et les leaders syndicaux.
Interpellé par les organisations syndicales de la Société gabonaise de transport (Sogatra), le ministre de tutelle s’est récemment rendu au siège de la société publique basée à Libreville. Les leaders syndicaux ont notamment échangé avec Brice Paillat sur l’éternelle problématique des arriérés de salaire. La société subventionnée par l’Etat à hauteur d’environ 4 milliards de francs CFA par an, cumulerait 10 mois d’arriérés de salaire et plongeant ainsi ses agents dans la précarité» et la «mendicité».
Avec ses interlocuteurs, le ministre de tutelle a fait le point sur l’avancée des démarches qu’il a déjà initiées avec son collègue du Budget, allant dans le sens d’un règlement diligent des salaires. Tout en saluant les efforts internes déjà consentis par l’administration de la Sogatra, Brice Paillat s’est dit tout aussi satisfait de la qualité du dialogue social tenu par les syndicats. Il a promis de revenir pour «croiser nos regards sur les problématiques communes», a confié un leader syndical. Cette prochaine rencontre devrait toucher d’autres difficultés obérant le fonctionnement de la Sogatra, qui a transporté 1,7 million de personnes en 2019, à l’instar du parc automobile.