Le bureau national du Snec a confirmé la décision prise, la semaine dernière, par sa section UOB, au regard de l'anomie qui règne sur le campus universitaire.
Enseignement supérieur/Assemblée générale du Snec
Les universitaires faisant partie du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) se sont retrouvés, le samedi 31 mai dernier, sur le campus de l'université Omar-Bongo (UOB) de Libreville, en assemblée générale.
Pour faire le point des négociations ouvertes, depuis un an déjà, avec le gouvernement de la République, examiner les situations qui prévalent aussi bien à l'UOB qu'à l'Université des sciences de la santé (USS) et discuter des questions diverses, dont le protocole d'accord sur la grille indiciaire, le statut des enseignants et chercheurs, la gouvernance universitaire, le problème de l'îlot d'Angondjé (logement) et la question épineuse de la suspension des salaires à certains enseignants, au motif qu'ils militent dans l'opposition.
Pour le président du Snec, il y a une lueur d'espoir quant à la grille et au statut. Les textes ont été transmis à la Chambre des députés qui a entamé leur examen par l'audition des ministres de la Fonction publique et du Budget.