La stratégie du gouvernement pour l’accès à tous à l’eau et à l’électricité a été, une nouvelle fois, expliquée par le ministre d’Etat, en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Au cours d’une conférence de presse, le 30 décembre, il est revenu sur les réformes en cours dans ces deux secteurs, les investissements et la problématique de la facturation. D’ici à 2023, plus de 300 milliards de francs CFA seront investis.
Partant du principe que l’eau et l’électricité sont classées par les plus hautes autorités du pays au rang des priorités pour la population, le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est fait le devoir, le 30 décembre, de faire le point, lors d’une conférence de presse, des activités engagées, des investissements à venir, mais aussi des problèmes liés à la facturation de plus en plus décriée par les ménages. Dans cet échange, il a présenté les efforts du gouvernement et de ses partenaires, indiquant que plus de 300 milliards de francs CFA seront investis d’ici à 2023.
Pour le ministre, l’initiative avec les journalistes visait à éclairer l’opinion publique sur ce que fait le gouvernement pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité sur l’ensemble du territoire national. «Je voudrais que chacun retienne que face à la problématique de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, le gouvernement n’est ni sourd, ni aveugle, ni inactif. Nous entendons ce qui se dit. Nous le voyons et nous le vivons. Le président de la République le vit et le voit également», a, d’emblée, précisé Alain-Claude Bilie-By-Nze qui rappelle que «le secteur de l’eau et de l’électricité a enregistré d’importants retards dans la maintenance et le renouvellement des ouvrages de production, de transport et de distribution». «Des retards consécutifs au manque d’investissement de l’opérateur Véolia pendant 20 ans ont conduit l’Etat à procéder à la réquisition en 2017».
Quoi qu’il en soit, Alain-Claude Bilie-By-Nze assure que le gouvernement s’active pour ramener les équilibres. C’est dans ce sens que le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), d’un montant de 77 milliards de francs CFA, et le projet «Accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités» (PASBMIR), à hauteur de 35 milliards de francs CFA, sont mis en œuvre pour améliorer l’accès à l’eau potable, mais aussi à l’électricité, dans certaines localités du Woleu-Ntem, de la Ngounié, du Haut-Ogooué et de l’Estuaire.
«Dans le même temps, sur instruction de Madame le Premier ministre, chef du gouvernement, un plan d’actions prioritaires va être exécuté sur le budget de l’Etat, pour un montant de 10 milliards de francs CFA», a ajouté le membre du gouvernement. Par ailleurs, en matière d’amélioration de la fourniture d’eau potable, la SEEG a également engagé des travaux d’extension des réseaux eau et électricité tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, pour un montant total de 22 milliards de francs CFA.
Au total, souligne Alain-Claude Bilie-By-Nze, sans être exhaustif, ce sont plus de 300 milliards de francs CFA que l’Etat et ses partenaires vont investir dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’eau potable et de l’électricité d’ici 2023. «Cet important effort que l’Etat va entreprendre est rendu nécessaire, encore une fois, du fait de la vétusté des équipements et de l’extension des zones d’habitation tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays», a rappelé Alain-Claude Bilie-By-Nze.