Un mois après les députés à l’Assemblée nationale, les sénateurs ont adopté lundi 28 décembre, en termes identiques, le projet de Loi de finances arrêté par le gouvernement à près de 2 700 milliards de FCFA pour l’exercice 2021. Ils n’ont pas manqué d’interpeler le gouvernement sur la nécessité de financer la décentralisation.
Après avoir auditionné un mois durant chacun des ministres sur leurs différentes sollicitations budgétaires en vue du financement de leurs activités durant l’année 2021, les sénateurs ont adopté lundi le projet de Loi de finances initiale (PLFI) pour l’exercice 2021. Comme les députés en novembre dernier, les sénateurs ont validé l’enveloppe de 2 681,5 milliards de FCFA.
Équilibré en ressources et en charges, ce budget est inférieur à celui de l’année 2020 que le gouvernement avait fixé à 3047,1 milliards de FCFA. Pour 2021, l’État gabonais entend donc concéder une baisse de 365,6 milliards (hors prélèvements affectés aux tiers distincts de l’État, qui s’élèvent à 86,9 milliards de FCFA), avait précisé le Conseil des ministres du 13 octobre dernier.
Financer la décentralisation
Bien que favorables aux ambitions du gouvernement, les sénateurs ne l’ont pas moins interpelé sur la nécessité de financer la décentralisation, en vue d’un développement harmonieux des collectivités locales. Aussi, ont-ils exprimé quelques recommandations relatives notamment à une alimentation régulière du Fonds d’initiatives départementales (FID) et le Fonds de péréquation des collectivités locales.
Au palais Omar Bongo Ondimba, les élus ont également recommandé au gouvernement de doter le ministère de la Décentralisation de moyens nécessaires dans le but de lui permettre de mener à bien ses missions et de rendre effectif son principal projet.