Après avoir atteint un plus bas à 15,98 dollars en avril dernier, le baril de brent a établi un plus haut de 52,32 dollars en début de semaine. Ce soir, son cours s’est établi à 51,06 dollars. Une bonne nouvelle pour les pays producteurs, parmi lesquels le Gabon.
Certes, on est encore loin des 70 dollars le baril atteint en février dernier. Mais le plancher des 16 dollars atteint en avril dernier n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Ce mardi en séance, le baril de brent a progressé de 2,45 % pour s’établir au closing à 52,06 dollars. Du jamais vu depuis le tout début du mois de mars dernier au moment de l’accélération de la pandémie de Covid-19.
Une bonne nouvelle pour les pays producteurs, parmi lesquels figure le Gabon dont la production s’élève à près de 220 000 barils / jours en temps normal (170 000 environ depuis la mise en place par l’OPEP de quota temporaire de production). Sur les trois premiers mois de 2020, le pétrole a représenté 79 % des recettes d’exportation du pays.
D’une manière générale, « cette hausse est une bouffée d’oxygène pour de nombreux Etats dont les budgets sont de nouveau réalimentés », commente un analyste londonien, spécialiste des matières premières.
Autre bonne nouvelle pour le Gabon : la reprise très vigoureuse de l’économie chinoise. L’empire du Milieu est en effet le principal partenaire commercial du pays et la principale destination, de loin, de ses exportations (à hauteur de 63 % en 2019).
Autant d’éléments qui laissent entrevoir une reprise de la croissance peut être plus forte qu’initialement envisagée.