Le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, a annoncé dans un post sur les réseaux sociaux que le système de facturation de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fera l’objet d’un audit complet pour permettre aux clients de mieux être informés sur leurs consommations.
Alain-Claude Bilie-By-Nzé a fait cette annonce à l’issue d’une réunion de concertation avec les principaux acteurs du secteur de l’eau et de l’électricité à savoir la Société d’Eau et d’Énergie du Gabon (SEEG), la Société de Patrimoine (SP) ; le Conseil National de l’Eau et d’Électricité(CNEE), l’Agence de Régulation de l’Eau et de l’Électricité(ARSEE), l’Organisation Gabonaise des Consommateurs et SOS Consommateurs.
« Au terme de cette rencontre, des mesures de clarification ont été arrêtées afin de permettre aux consommateurs d’être mieux informés sur le système de facturation. Lequel devra faire l’objet d’un audit complet », a annoncé le ministre aux abonnés de cet unique opérateur de distribution d’électricité et d’eau au Gabon.
La semaine dernière, le quotidien national L’union a consacré un dossier spécial sur plusieurs pages pour dénoncer la facturation actuelle de l’eau et l’électricité. Les populations se plaindraient d’une surfacturation, des taxes injustifiées en cas de retard de paiement et autres prélèvements qui alourdissent les factures.
Détenue durant plus de deux décennies par le groupe français Véolia, la SEEG est redevenue une société d’Etat en fin février 2019. Le Gabon a brutalement rompu son contrat avec le groupe français pour insuffisance d’investissements et qualité de services très médiocres.
Actuellement, la SEEG a lancé un programme prioritaire d’adduction d’eau dans les quartiers de la capitale qui en manque et dans les villes qui connaissent un stress hydrique permanent. Le programme vise à soulager les usagers.