Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas et le représentant résident du Fonds monétaire international au Gabon, Marcos Poplawski Ribeiro, ont récemment évoqué la nécessité d’inclure le volet réformes juridiques dans le programme de suivi en cours avec l’État gabonais.
En plus des réformes économiques et sociales initiées dans le cadre du programme de suivi du Fonds monétaire internationale-gouvernement gabonais, le représentant résident de l’institution de Breton Wood et la Garde des Sceaux entrevoient d’inclure le volet juridique à ces différentes revues avec le Gabon.
Cette disposition qui se présente comme une nécessité pour les deux parties vise dans un premier temps quatre points essentiels sur lesquels le FMI entend axer les discussions avec le département de la Justice. Il s’agit de l’amélioration du climat des affaires, les questions de transparence et de bonne gouvernance, les questions liées au droit et réformes juridiques, la dette intérieure.
Marcos Poplawski Ribeiro a émis le vœu de poursuivre les négociations dans le cadre du programme FMI-gouvernement, dans la période du premier trimestre 2021. Il a souhaité disposer de quelques lignes directrices concernant les réformes qui touchent le domaine de la Justice, non sans évoquer la séance de travail prévue se tenir dans la période du premier trimestre 2021 avec les techniciens du ministère de la Justice.
Le ministre de la Justice lui a assuré de sa disponibilité et de son engagement à mobiliser l’ensemble des directions de son département, pour la séance de travail prévue se tenir avec le FMI dans le premier trimestre 2021.