Le manque de transport en commun s’est fait ressentir sur l’étendue du territoire ce lundi 14 décembre 2020, suite à la pose d’une protestation du Syndicat des transporteurs terrestre du Gabon (Sylteg), obligeant les usagers à marcher sur des longues distances et proposer des sommes faramineuses aux particuliers, pour se rendre d’un point à l’autre.
«Ce matin, nous avons décidé de poser une protestation et interpellation du gouvernement face aux tracasseries policières et rackets dont nous sommes très souvent nous sommes victimes », a confié Robert Menié, Président du Syndicat des transporteurs terrestre du Gabon (SYLTEG). En effet, face aux multiples tracasseries policières et rackets, le syndicat des transporteurs terrestre ont initié cette matinée du lundi 14 décembre, «matinée sans travail». Une stratégie par laquelle, il compte interpeller le gouvernement sur cette situation difficile que les conducteurs de transport commun vivent au quotidien.
Ainsi, ce fut un parcours du combattant ce matin pour les populations. Pour vouloir se rendre dans leur lieu de travail ou encore d’étude, il fallait faire des propositions à des personnels, si non marcher des kilomètres, pour espérer arriver à bon port.
Dans cette perspective, le syndicat compte déposer un préavis de grève la semaine prochaine si, la situation ne se résolve pas, dans les délais. Par ailleurs, il promet que dès demain mardi, tout rentrera dans l’ordre, tout en espérant avoir gain de cause dans les jours avenirs.