Le Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL) a effectué sa sortie officielle ce dimanche 13 décembre, à la Chambre de commerce de Libreville, avec pour objectif de défendre les intérêts des médias en ligne et contribuer à leur développement.
La première organisation regroupant les médias en ligne du Gabon, le Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL), a fait sa sortie officielle, ce dimanche 13 décembre 2020, à Libreville. C'était en présence des représentants des institutions publiques et privées et de plusieurs journalistes.
Ce regroupement des patrons de médias en ligne est un acteur majeur pour défendre les intérêts des médias en ligne et contribuer à leur développement.
D'entrée de jeu, le président du CPPPL, Thierry Mebale Ekouaghe, s'est félicité de leur participation à la dernière commission de la répartition d'aide à la presse et a salué une fois de plus la décision des autorités d'attribuer la subvention à tous les postulants.
“Un geste que nous saluons tout comme nous nous réjouissons de la disponibilité d'être à l'écoute des patrons de presse, des journalistes et des commentateurs. Des autorités toujours disposées, car c'est la première fois de voir la tutelle ne ménager aucun effort pour le bien des uns et des autres”, a-t-il fait savoir.
Revenant sur la répartition de la subvention, le président de la CPPPL s'est réjoui de ce que pour une première fois, la commission a enregistré la présence de quatre partenaires sociaux. Selon lui, c'est grâce à la confiance qui s'est durablement installée entre eux.
Toutefois, Thierry Mebale Ekouaghe a souhaité que le montant de 125 millions de francs CFA, actuellement inscrit à 500 millions, comme ce fût le cas dans les années antérieures. "À cela s'ajoutent des formations dans la gestion de nos entreprises de presse, de la recherche de la publicité et à la formation des journalistes”, a-t-il indiqué.
S'adressant à ses confrères, il a exhorté d'être des modèles, des exemples pour le bien de la corporation, afin de ne plus être pointé du doigt à tort ou à raison.
En rappel, l’idée de la mise en place du CPPPL remonte à 2015. A cette période, le projet avait du mal à éclore. Cinq ans après, il voit le jour en août dernier et les procédures de légalisation suivent leur cours.