L’Université Omar Bongo (UOB) s’achemine vers une paralysie totale des cours. Le 7 décembre, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) a accordé huit jours à l’administration afin d’apporter une réponse à sa revendication liée au paiement des vacations, au risque de suspendre une nouvelle fois les activités pédagogiques au sein de cet établissement d’enseignement supérieur.
Les activités académiques à l’Université Omar Bongo pourraient être à nouveau paralysées dans les prochains jours, du fait d’une grève que menace de lancer le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB). Le 7 décembre en effet, l’organisation syndicale a déposé sur le bureau du recteur Mesmin-Noel Soumaho un préavis de grève de huit jours.
Le Snec-UOB s’insurge contre le fait que le rectorat de l’UOB et le ministère de l’Enseignement supérieur n’aient pas, jusqu’à ce jour, donné satisfaction à leur revendication portant notamment sur l’apurement intégral de la dette liée au paiement des vacations aux enseignants-chercheurs.
Dans son préavis de grève, le syndicat présidé par Mathurin Ovone Ebe s’offusque de ce que l’administration «brille par des manœuvres dilatoires et de diversion visant à précariser et infantiliser les enseignants-chercheurs».
Comme pour exercer une pression sur cette administration, le Snec-UOB lui accorde huit jours pour répondre favorablement à sa revendication. Passé ce délai, toutes les activités pédagogiques seront paralysées.