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Présidentielle au Gabon : A la recherche d’un candidat unique de l’opposition en 2023, Jacques Adiahénot exclut de recourir à nouveau à Jean Ping
Publié le mercredi 9 decembre 2020  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Jacques Adiahénot : « Le PDG ressemble à un flacon. Ce qu`il y a sur l`étiquette n`a rien à voir avec ce qu`il y a à l`intérieur ».
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Absent de la scène politique depuis fin 2016, Jacques Adiahénot est réapparu ce week-end à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 2e congrès ordinaire de l’Union nationale. Devant la centaine de militants présents, il a réaffirmé son souhait de voir l’opposition s’unir derrière un candidat unique qui, selon lui, ne peut être à nouveau Jean Ping.

C’est de l’unité de l’opposition gabonaise que l’ancien cadre du PDG et proche d’Omar Bongo a souhaité entretenir son auditoire.

Comme en 2016 et à trois ans de la prochaine présidentielle, l’ancien directeur général de la Radiotélévision gabonaise (RTG) a appelé à une candidature unique de l’opposition.

« Si la leçon (de 2016) a été comprise, l’opposition doit à nouveau s’unir pour éviter le premier coup KO devenu la norme sous les tropiques », a-t-il tonné à la tribune, disant compter d’abord sur l’UN.

« S’unir, c’est la politique qui sous-tend la philosophie de votre parti depuis sa création. L’Union nationale a donc un rôle prépondérant à jouer dans les mois et années à venir. Nous serons encore à vos côtés pour vous soutenir », a-t-il ajouté.

Reste que la tâche s’avère délicate. Alexandre Barro-Chambrier (RPG) et Guy-Nzouba Ndama (Les Démocrates) sont déjà dans les starting blocks, tout comme Charles M’Ba, l’ancien ministres des Finances, sans compter la jeune garde regroupée au sein du collectif Appel à agir qui estime, à l’instar de Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, que son heure est venue.

« L’Histoire ne repasse pas les plats deux fois »

Malgré les dissensions, tout ce beau monde s’accorde toutefois sur un point : le fait que ce candidat unique de l’opposition ne pourra pas être Jean Ping. « Il a déjà eu sa chance en 2016. Aujourd’hui, il trop vieux, usé. Il doit passer son tour », argumente un responsable du Parti pour le changement (PLC), créé il y a tout juste deux ans. « Depuis 2016, qu’a-t-il fait ? Rien, si ce n’est ressasser sa défaite », maugrée un responsable des Démocrates.

Jacques Adiahénot en est d’ailleurs conscient. Il exclut en 2023 une nouvelle candidature du leader de la CNR, comme il l’a confié, de façon imagée, à plusieurs hauts-cadres de l’UN ce weekend. « Jean Ping n’est plus l’homme de la situation. L’Histoire ne repasse pas les plats deux fois », leur a-t-il lancé en citant le grand romancier Céline.
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