Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gabon: le gouvernement valide le rapport du Gabac sur le blanchiment d’argent dans le secteur immobilier
Publié le mercredi 9 decembre 2020  |  Gabon Media Time
Le
© LaLibreville.com par DR
Le ministre gabonais de la Justice et Garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet
Comment


Épinglé en septembre 2018 par le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) qui révélait que « le blanchiment existe bel et bien au Gabon notamment dans l’immobilier », le Gabon vient de recevoir et valider le rapport de cette organisation. Au cours d’une séance plénière statutaire organisée le vendredi 4 décembre dernier à laquelle prenaient part les ministres de l’Economie, de l’Intérieur et de la Justice, les autorités gabonaises ont pris conscience de l’ampleur de cette pratique délictuelle.

Très actif dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique centrale, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), vient de présenter son rapport validant l’étude de typologies sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans le secteur de l’immobilier en Afrique centrale.

En présence des ministres en charge de l’Économie Jean-Marie Ogandaga, de l’Intérieur, Lambert Noël Matha et de la Justice, Evelyne Antonella Ndembet, qui ont pris connaissance et validé ce rapport, les responsables du Gabac en tête desquels Saturnin Bitsy, directeur des affaires juridiques et du contentieux, ont évoqué ces questions d’ordres à la fois stratégiques et économiques.

Il faut dire que la question est complexe. En effet, bien que provenant en partie du térrorisme et des détournements de deniers publics comme le suggère le Gabac, ces fonds déployés à la fois dans l’Économie et dans le développement des infrastructures gabonaises, concourent aussi bien à la création d’emplois qu’à l’embellissement de la ville. Deux aspects qui peuvent expliquer l’inertie du gouvernement quant à la répression de cette pratique.

Rappelant par la suite que depuis la publication du rapport en 2018, aucune action en justice n’a été intentée encore moins une décision de justice rendue au Gabon en ce qui concerne le blanchiment des capitaux ou le financement du terrorisme, malgré la présence d’une institution communautaire, l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) qui reçoit pourtant un certain nombre de déclarations de soupçons faites par les banques, le Gabac a donc une nouvelle fois tiré la sonnete d’alarme.
Commentaires


Comment