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Azur-Gabon: entre refus d’exécuter une décision de justice et clochardisation des ex-employés
Publié le lundi 7 decembre 2020  |  Gabon Media Time
Azur
© Autre presse par DR
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Condamnée en janvier 2019 par le Tribunal de première instance de Libreville à verser la somme de 500 millions de FCFA à titre de provision à ses anciens employés, l’opérateur de téléphonie mobile Azur Gabon ne s’est toujours pas exécuté. Faute à la léthargie de la justice et donc de l’inaction de Maître Louis Minko-Mi-Abo, l’huissier chargé de faire exécuter la décision de justice. Un état de fait qui maintient ces dizaines de compatriotes dans une précarité qui ne dit pas son nom.

Tirer le diable par la queue, c’est le difficile quotidien auquel doivent faire face chaque jour les anciens employés d’Azur-Gabon encore appelée Usan Gabon. Selon un membre du collectif depuis la cessation d’activités de la filiale du groupe Bintel en 2017, ces derniers rencontrent les pires difficultés du monde pour se loger, se nourrir et même se vêtir.

En cause, l’incapacité pour le moins curieuse de Me Louis Minko-Mi-Abo, huissier de justice, à faire exécuter la décision de justice rendue en janvier 2019 par le tribunal de première instance de Libreville. En effet, par ordonnance du Juge de l’urgence du Tribunal de Libreville, la société AZUR Gabon était condamnée à payer la somme de 500 millions de FCFA, équivalant au paiement des arriérés de salaire. Ladite décision preciserait même que l’opérateur de téléphonie mobile devait payer 100 000 FCFA par jour de retard à compter de sa notification. Seulement, aucune ligne n’aurait bougé depuis. Aucun virement bancaire, aucune vente aux enchères de biens de l’entreprise.

Suite à cette décision, un huissier de Justice est désigné pour la circonstance en l’occurrence Me Louis Minko-Mi-Abo. Ce dernier procédera à la saisie d’importants biens d’azur notamment 13 véhicules et 40 pylônes radio électriques dans le but de les vendre afin de recouvrer le montant provisoire de cinq cent millions accordé par le tribunal. Pis, les employés assurent que « des opérateurs locaux continuent de louer ces infrastructures saisies par le tribunal depuis 2017, moyennant un paiement mensuel des frais de location ».

Un manque de diligence de l’auxiliaire de justice, qui aurait conduit les plaignants à rompre leur contrat au mois de mars 2020 et de saisir le procureur de la République pour « détournement et abus de confiance ».
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