Le ministre en charge de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, et son collègue du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, ont représenté le Gabon, le 3 décembre, à la 5e édition de la Convention annuelle de l’Association africaine des zones économiques (AEZO) dont le thème portait sur «la Contribution des zones économiques dans la mise en œuvre de la Zlecaf et le renforcement de l’intégration africaine».
Organisée en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (UA) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la 5e édition de la Convention annuelle de l’Association africaine des zones économiques (AEZO) s’est tenue par visioconférence, le 3 décembre. Le Gabon a été représenté par le ministre en charge de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, et son collègue du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya.
Avec les experts de haut niveau, ils ont débattu de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale (Zlecaf), la contribution des zones économiques ainsi que les défis et opportunités pour générer de la croissance, encourager l’intégration régionale et soutenir le développement du commerce intra-Africain.
Carmen Ndaot a rappelé que le Gabon est l’un des pays membres fondateurs de l’AEZO et que cette organisation panafricaine a contribué à positionner la Zone économique spéciale de Nkok comme l’une des meilleures zones franches d’Afrique, grâce à la décision avant-gardiste du président de la République d’interdire, dès 2009, l’exportation de grumes.
Les zones économiques spéciales ont fortement contribué à la diversification et la transformation structurelle de nombreuses économies africaines. Avec l’entrée en vigueur de la Zlecaf, le 21 janvier 2021, «les zones économiques comme la ZES de Nkok, avec leur offre de produits à forte valeur ajoutée, vont participer à l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique en apportant une forte croissance et en contribuant à la réduction du chômage par la création de nombreux emplois», a fait savoir Carmen Ndaot.
Pour conclure, elle a exprimé le soutien du Gabon à l’AEZO pour le libre accès des zones économiques dans ce vaste marché continental de 1,2 milliards de consommateurs, estimant que les pays africains «auront tout à gagner à faire entrer les zones économiques spéciales dans la Zlecaf, en particulier dans ce contexte de relance des économies impactées par la crise sanitaire».