Membre du mouvement Appel à Agir qui demande depuis plus d’un an la déclaration de la vacance du pouvoir au sommet de l’État après l’AVC d’Ali Bongo, le cadre du parti Pour le changement (PLC) a été arrêté à Libreville dans la journée. Ni sa formation politique ni sa famille biologique ne savent exactement ce qui lui est reproché.
Ancien candidat aux dernières élections législatives d’octobre 2018 dans le 1er arrondissement de Libreville, Nicolas Nguema aurait été arrêté dans la journée du vendredi 4 décembre. Son arrestation aurait été effectuée «par les agents du B2» entendre (la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire), précise dans un post Facebook le mouvement Appel à Agir dont il est un des 10 membres, qui exigent une expertise médicale visant à déterminer les facultés physiques et cognitives d’Ali Bongo après son AVC survenu deux ans plus tôt.
«Que reproche-t-on à Nicolas Nguema ?» s’interroge le mouvement qui dit ne pas avoir de réponse. «Nous n’avons aucun motif de son arrestation jusqu’à lors», a réagi Anges Kevin Nzigou, avocat, membre d’Appel à Agir et cadre du PLC.
Pis, plusieurs heures après son arrestation, ses compagnons affirment ne pas avoir eu de nouvelles de Nicolas Nguema. «Nous demandons sa libération. On ne gère pas un pays par des intimidations», a posté le mouvement.