Cette opération d’identification, de récupération et de valorisation des bois abandonnés sur l’ensemble du territoire a été lancé début juillet dernier.
Cette opération s’inscrit dans la volonté de mettre fin à l’exploitation sauvage et illégale des ressources forestières dans notre pays, indique le ministère des Forêts et de l’Environnement.
« A ce jour, les premières actions de récupération des bois abandonnés ont été lancées dans les provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo. Cette opération vise à mettre fin aux pratiques de coupes et d’exploitation illégales du bois, source de dégâts sociaux, économiques et environnementaux. Les bois abandonnés ou exploités sans autorisation sont la propriété de l’État qui peut légitiment procéder à leur valorisation. C’est aussi un moyen de lutter contre les pratiques de corruption conformément à la vision du Président de la République », a expliqué le ministre Lee White.
Dans ce cadre et sur la base de concertation avec les communautés locales, une partie des revenus issus de la valorisation des bois abandonnés sera reversée aux populations locales sous forme de financement direct de projets de développement communautaires tels que l’hydraulique villageoise, l’électrification des villages, la construction ou l’appui au fonctionnement d’écoles, le renforcement des infrastructures sanitaires et routières, et ceux liés à la gestion du conflit homme-faune, indique le ministère.
Cette opération toutefois exclut les auteurs ou complices des coupes illégales.