Voilà bientôt une année que madame Béatrice José Bopenga livre un combat acharné pour la santé de sa fille Wilma. L’intervention chirurgicale effectuée par le personnel médical du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville n’aurait pas été favorable à l’état actuelle de la jeune fille. Cette opération aurait provoqué d’autres complications pour la patiente qui présente encore des séquelles à ce jour.
Depuis presqu’un an, Béatrice José Bopenda multiplie les séjours au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO) afin de remédier à l’état de santé préoccupant de sa fille prénommée Wilma. Le 12 décembre de l’année précédente (2019), elle se présentait avec sa fille souffrant d’un abcès tuboovarien au Centre hospitalier de Libreville (CHUL) pour une opération qui malheureusement complique la vie de cette jeune fille aujourd’hui. Wilma se plaint de lourdeur au ventre et d’une fatigue accrue au sortir de son opération.
Le 5 janvier 2020, en compagnie de sa mère au CHUL, la jeune fille constate une ampoule protubérante sur sa plaie qui complique sa guérison. L’ampoule grandissant de jour en jour finit par éclater, compliquant les soins. Les infirmières de ladite structure hospitalière lassées de voir quotidiennement dame Béatrice et son enfant s’expriment avec déni en protestant que son cas n’est plus de l’ordre gynécologique, mais chirurgicale. S’en suivit une rencontre avec un médecin chirurgien qui ordonne l’hospitalisation de la jeune fille qui durera trois mois.
Cette négligence médicale plonge la famille dans le désarroi. Dame Béatrice pour payer les frais médicaux, n’a eu d’autre choix que de vendre une partie de son terrain. La jeune fille très amaigrie, vit au rythme de douleurs insoutenables, car ne pouvant pas effectuer ses besoins par voie naturelle, reste très dépendante de sa mère pour tout besoin. Grâce à la volonté d’un médecin, elle sera transférée au CHUO courant mars 2020 où elle fera 1 mois d’hospitalisation. Mais la pandémie du Covid-19 viendra contrarier une fois de plus dame Béatrice.
Encore une fois, la déception est au rendez-vous car les médecins exigent une batterie d’examens que la jeune Wilma a déjà effectués quelques jours plus tôt. Tout cet imbroglio donne lieu à un autre échec et l’opération n’est plus d’actualité. L’état de santé se détériore de jour en jour que la jeune fille est actuellement en réanimation depuis mercredi 25 novembre. Une évacuation avait même été mentionnée par la mère et voulait en savoir davantage auprès d’un membre du corps médical du CHUL. Mais ce dernier a rétorqué de façon arrogante : « tu connais combien coûte une évacuation toi ? »
Dame Béatrice José Bopenga est livrée à elle-même car le personnel soignant du CHUO daigne regarder le cas de sa fille. Des hypothèses indiqueraient que le personnel soignant serait dans l’incapacité de rattraper cette erreur, à moins d’une prise en charge immédiate qui permettrait de sauver la fille. Face à cette difficulté et à la communication approximative du personnel soignant, les parents prient les personnes de bonne volonté et l’aide des autorités publiques afin que leur fille, actuellement hospitalisée au CHUO puisse obtenir une meilleure prise en charge.
L’accès aux soins de qualité dans les différentes structures sanitaires et la lenteur des prises en charges des personnes malades restent un véritable problème pour les citoyens. Le cas de la fille de dame Béatrice José Bopenga en est la parfaite illustration. Aujourd’hui et depuis décembre 2019, la vie de cette jeune fille se résume entre le trajet des hôpitaux et de celui du domicile familial et ne peut pas se retrouver avec ses camarades alors que l’année académique vient tout juste de commencer. Désemparée et impuissante face au calvaire que vit sa fille, la maman lance un cri de détresse pour sauver sa fille.