Au cours d’une conférence de presse animée par les membres de l’Association Nationale des Footballeurs Professionnels du Gabon, Rémy Ebanega et ses collaborateurs sont revenus sur les conditions inhumaines infligées aux joueurs gabonais en Gambie, et ont établi une passerelle pour faire le lien avec la situation précaire des footballeurs évoluant dans le National Foot.
Si les conditions jugées inhumaines infligées aux internationaux gabonais en terre gambienne, lors du match retour des éliminatoires de la CAN 2021, ont été autant relayées par la presse, au point de faire réagir le gouvernement gabonais, l’ANFPG souhaite également que les gestionnaires du football gabonais s’attellent à trouver des solutions appropriées pour les acteurs du championnat National de football.
En effet, après avoir décrié les mésaventures des joueurs du Centre Mbery Sportif, qui ont dûs parcourir près de 3000 km entre Ndjamena et Libreville, ou encore le fait qu’un joueur du National Foot soit payé en moyenne deux mois sur douze, le président de l’ANFPG veut par là démontrer la précarité dans laquelle exerce le footballeur au Gabon, et souhaite impérativement que des changements soient apportées au football gabonais par les décideurs.
C’est au travers cet argumentaire que l’association attire l’attention des gouvernants, et a déjà commencé à rencontrer les autorités compétentes du pays dont la Primature, le Ministère des Sports, l’Assemblée Nationale et le Sénat pour discuter sur le "statut réel du footballeur professionnel au Gabon".
Pour ce qui concerne la saison à venir, des démarches ont déjà débuté pour que les joueurs aient un véritable contrat standard aux normes internationales, comme cela se passe un peu partout sur le continent.