Journée internationale contre les violences faites aux femmes : Alors que 46 % des Gabonaises ont déjà subi des violences physiques de la part de leur conjoint, Sylvia Bongo Ondimba appelle à « briser le silence et en parler avant qu’il ne soit trop tard »

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Publié le jeudi 26 novembre 2020 | LaLibreville.com

© Autre presse par DR
Sylvia Bongo Ondimba ,l’épouse du chef de l’Etat gabonais.

La première dame du Gabon a profité de la célébration de la journée internationale contre les violences faites aux femmes pour inviter à briser le silence face à ce fléau.

« Il faut briser le silence et en parler avant qu’il ne soit trop tard », a exhorté sur sa page Facebook Sylvia Bongo Ondimba s’est à nouveau exprimée pour réaffirmer son engagement à lutter contre les violences faites aux femmes. Selon la première dame, à l’échelle mondiale, « 90 % d’entre elles restent muettes, rendant cette réalité invisible, avec des conséquences souvent tragiques ».

Le Gabon n’y échappe pas. Selon les chiffres d’une étude publiée en 2017 par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, 21 % des femmes au Gabon ont déjà été victimes de violences sexuelles et 46 % des Gabonaises ont subi des violences physiques de la part de leur conjoint.

Très engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et le droit des femmes en général (lire notre article), Sylvia Bongo Ondimba, qui détonne dans l’univers très feutré des premières dames africaines, a, le 30 septembre dernier, remis un rapport à ce sujet au président de la République (lire notre article). Certaines des 33 propositions qu’il contient dessinent une stratégie globale visant à prévenir les violences à l’encontre des femmes et à garantir leur sécurité (lire notre article).

Ce rapport a été entièrement endossé par le président de la République. Une task force a été mise en place par le gouvernement afin d’intégrer en droit positif ses propositions et s’assurer de leur mise en oeuvre effective.

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