Réuni en Conseil des ministres ce 20 novembre 2020, le gouvernement a adopté le projet de création de quatre centres de formation et d’enseignement professionnels. Chacun de ces centres a deux cycles de formation : le cycle de formation secondaire jusqu’au baccalauréat professionnel et le cycle supérieur accessible aux titulaires du baccalauréat.
Il s’agit du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du transport et de la logistique Mohammed VI ; du Centre de formation et d’enseignement professionnels multisectoriel de Nkok ; du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers des technologies de l’information et de la communication et du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du bois, du bâtiment et des travaux publics.
Selon le gouvernement, ces établissements sont des services déconcentrés placés sous la coordination et le contrôle de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels. Ils sont chargés d’assurer la formation initiale et continue dans différents métiers dans le but de répondre à la demande du marché de l’emploi.
Pour atteindre cet objectif, ces établissements devront réorienter la formation vers les métiers pourvoyeurs d’emplois et répondre à la problématique du chômage des jeunes. Ils doivent également instaurer une offre de formation adaptée aux besoins des opérateurs économiques et en phase avec le marché de l’emploi et valoriser les diplômes de la formation et de l’enseignement professionnels du cycle secondaire jusqu’au cycle supérieur.
Ces centres devront être ouverts pour l’année académique 2020-2021 et vont fournir les ressources humaines au pays qui ambitionne de créer, chaque année, 10 000 nouveaux emplois.