La direction générale de la Prévention du sida, en collaboration avec les représentations des organismes onusiens dont l'Onusida, a lancé jeudi à Libreville, au Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida (Plist), le projet d'appui des agents de santé communautaire aux Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) vulnérables/Tuberculose (TB) et Violences basées sur le genre (VBG) dans le contexte de Covid-19.
La cérémonie, sobre, en présence du secrétaire général du ministère de la Santé, a été ponctuée par une double remise de dons. D’abord de 1 200 bons de gratuité de charge virale et 80 génotypages aux responsables des structures de prise en charge des PVVIH, puis du matériel aux agents de santé communautaire. Objectif : diminuer l'impact du Covid-19 sur les services de prévention et de prise en charge des PVVIH.
Occasion pour la directrice générale adjointe de la Prévention du sida, Denise Aplogan Agano Ongotha, de rappeler l'enjeu dudit projet. "Cette activité contribuera assurément à réduire la vulnérabilité des PVVIH face à la Covid-19 qui, associée à la tuberculose et d'autres comorbidités, constitue un facteur d'aggravation de leur état et à l'augmentation de la mortalité", a-t-elle déclaré.
La directrice pays de l'Onusida, le Dr Françoise Ndayishimiye, quant à elle, a souligné l'engagement des agences onusiennes à soutenir sans relâche les autorités dans cette lutte. "Nous sommes déjà à l'étape de tester et traiter. Et le seul bémol, c'est au niveau de l'accès à la charge virale, et pour les personnes qui ne répondent plus à leurs traitements, c'est également l'accès aux examens de génotypage. Ce que nous étions ici en train de faire était d'essayer de voir comment améliorer cette partie. Au-delà, c'est aussi l'engagement communautaire qui est nécessaire", a-t-elle indiqué.