Un peu moins d’un an après sa création, la direction générale des Marchés publics (DGMP) est entrée de plain pied dans sa phase d’opérationnalisation. Au cœur du processus de développement et de diversification, cette entité entend se perfectionner. Dans cette optique, un atelier de formation s’est déroulé du 9 au 20 novembre à la Chambre de commerce de Libreville avec pour ambition, d’outiller une centaine d’agents sur la gestion de la commande publique.
Conscients de l’importance économique considérable des marchés publics aussi bien en termes de développement que de gouvernance, les responsables de la Direction générale des Marchés publics ont organisé, sur la quasi-totalité du mois de novembre, des ateliers de formation. Axés aussi bien sur la suite Office, que sur « la réglementation et le contrôle des marchés publics », ces formations à l’endroit des agents, ont permis à ces derniers d’être mieux outillés.
En effet, avec des ateliers autour du montage des dossiers de consultation des entreprises, de la pratique des appels d’offres dans le strict respect de la loi, ou encore de l’expression du besoin, la centaine d’agents présents lors de cet atelier sur la réglementation, a donc appris à monter et exploiter les plans de passation de marchés. Ce qui, comme l’a rappelé Eugène Pénafort Mintsa Oyame, patron de la DGMP, devrait permettre de « parvenir à une gestion maîtrisée des marchés publics ».
Entre contraintes et difficultés opérationnelles souvent rencontrées dans l’exécution des marchés publics, les agents qui ont été formés par des experts locaux dont Pamphile Mbira Mba, ont pu mesurer l’ampleur de la tâche qui leur incombe. Une tâche ardue tant la pratique des contrôles des marchés publics reste encore inefficace comme le soulignait en août dernier un rapport du Fonds monétaire international (FMI).
Avec pour objectif commun de « cultiver l’intégrité et la transparence mais également le partage de l’information », cette nouvelle direction créée il y a un peu moins d’un an, devrait donc s’atteler à « résorber le phénomène des éléphants blancs » comme l’a souligné à juste titre Eugène Pennafort Mintsa Oyame. Une initiative louable pour cette direction placée au cœur de l’appareil exécutif.