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Gabon : L’UE décaisse 195 millions de FCFA pour les enfants en difficulté sociale
Publié le samedi 21 novembre 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
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L’Union européenne (UE) a débloqué 195 millions de francs CFA au profit des enfants en difficulté sociale au Gabon. Cette aide vise à soutenir le projet «Les enfants sont l’avenir du Gabon, le Covid-19 ne les rendra pas plus vulnérables», dont l’objectif est d’améliorer le système de protection des enfants en difficulté dans le pays pendant et après la crise sanitaire.

Bonne nouvelle pour les enfants en difficulté sociale du Gabon. L’Union européenne (UE) a décidé de soutenir à hauteur de 195 millions de francs CFA, le projet «Les enfants sont l’avenir du Gabon, le Covid-19 ne les rendra pas plus vulnérables». «Ce projet a pour but principal d’améliorer le système de protection des enfants en difficulté au Gabon pendant et après la crise du Covid-19», a déclaré l’ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, le 19 novembre à Libreville.

«Il soutient les enfants les plus vulnérables dont 200 mineurs incarcérés dans les prisons de Libreville et Franceville, ainsi que leurs familles», a ajouté Rosario Bento Pais, relayée par Gabon 1re. La diplomate s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention des violences et abus sexuels envers les enfants, célébrée sous le thème national «Construisons un futur sans violence ni abus sexuel pour les jeunes acteurs du changements».

De nombreux enfants sont victimes d’abus, exploitation, violence et discrimination. Les systèmes nationaux ne sont pas assez performants pour les protéger. Au Gabon, le renforcement des systèmes de protection de l’enfant se heurte à de nombreux obstacles. Il s’agit des faibles applications du cadre normatif et allocation de ressources ; le manque de coordination entre les différents secteurs ; le poids des normes culturelles ; un climat familial défavorable aux filles et l’absence de spécialisations des intervenants de terrain, notamment les travailleurs sociaux et officiers de police judiciaire. Des carences encore plus accentuées par la pandémie du Covid-19.
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