Alors que l’opinion s’attend à une communication du gouvernement sur la fin de la prorogation des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre le Covid-19 au Gabon, le ministre de la Santé a annoncé ce 19 novembre le renforcement de la la surveillance sanitaire via les brigades mixtes. Selon lui, l’heure ne doit pas être au relâchement.
«L’heure ne doit pas être au relâchement mais au redoublement d’efforts de protection et de prévention contre la Covid-19 par le respect des gestes barrières et l’application des protocoles sanitaires dans tous les secteurs d’activité», a déclaré le ministre de la Santé au cours d’une conférence de presse ce 19 novembre. Alors que l’opinion s’attend à une communication du gouvernement sur la fin de la prorogation des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre le Covid-19 dans le pays, Guy-Patrick Obiang a assuré que la surveillance sanitaire sera renforcée avec des brigades mixtes dont la mission est de veiller au respect des mesures barrières et protocoles sanitaires dans les différents secteurs d’activité.
Rappelant qu’elles seront composées du Copil, du ministère de la Santé, de la Défense, de l’Intérieur, du Commerce et du Transport, il a promis que «des sanctions sévères seront affligées en cas d’infraction». Le ministre de la Santé dit avoir constaté que pour certains, «allègement a été synonyme de relâchement». Guy-Patrick Obiang parle d’un relâchement des mesures barrières liées au port du masque et au rassemblement. «Plusieurs personnes ne portent plus de masques ou les portent mal», a assuré le ministre de la Santé qui évoque «une augmentation progressive du nombre de nouveaux cas dont la moyenne est passé de 5 par jour en septembre à environ 10 par jour en novembre».
A en croire Guy-Patrick Obiang, «dans les hôpitaux, le taux d’occupation des lits en ranimation est en augmentation». En un mois, le pays a enregistré 6 nouveaux cas de décès. «Nous devons considérez ces données sanitaires comme des signes d’alerte», a-t-il indiqué. Pour le renforcement de la surveillance sanitaire, a fait savoir le ministre de la Santé, les brigades seront accompagnées de la sous-commission laboratoire pour effectuer des tests de dépistage in situ. Dès lundi prochain, a-t-il informé, des unités de dépistage mobile seront déployées dans quelques carrefours à forte densité humaine pour effectuer des dépistages volontaires. «La pandémie sévit encore. Nous ne pouvons pas nous permettre de baisser les bras ou de relâcher», a rappelé Guy-Patrick Obiang.