Ce samedi 14 novembre 2020, la mairie du 3ème arrondissement de la commune de Ntoum a servi de cadre au lancement des ateliers de structuration du mouvement associatif de jeunes initiés par la Dynamique des organisations de la société civile de l’Afrique francophone (OSCAF-Gabon) en collaboration avec Brainforest et le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie. Une rencontre qui a permis d’édifier une vingtaine de jeunes sur la nécessité de s’organiser en mouvements associatifs et les enjeux de développement durable.
Animé par des experts du monde associatif et de la société notamment Jean de Dieu Mengome, Guy Christian Moussavou, président de l’ONG Formation Nouvelle, Placide Aubiang, responsable finance Brainforest, Marc Ona Essangui secrétaire exécutif Brainforest et Thierry Fresnel Mamboundou vice président du Conseil national de la Jeunesse, cet atelier a permis aux jeunes de Bikélé de comprendre la structuration d’une association.
Selon Blanche Simonny, « l’objectif est de donner à ces jeunes les outils nécessaires pour la structuration de leurs mouvements associatifs et l’appropriation des enjeux de développement durable. La jeunesse étant une grande composante de la population africaine dont la contribution est beaucoup sollicitée dans les enjeux du développement durable au Gabon ainsi qu’à l’international », a-t-elle expliqué.
Les formations ont porté sur différents thèmes, à savoir, l’importance de la société civile dans le fonctionnement démocratique d’un pays, le niveau d’institutionnalisation du rôle de la jeunesse au Gabon, les mécanismes de création d’une association et le travail de réseau, le fonctionnement efficace d’une association, la présentation des principaux agendas internationaux de développement, la jeunesse face au défi du développement durable entre autres.
A en croire Blanche Simonny, la jeunesse gabonaise peine à cerner les objectifs, le rôle et la place qui lui sont réservés dans des programmes liés au développement durable. En vue d’y remédier, OSCAF-Gabon entend poursuivre sa mission dans les différentes mairies d’Essassa, de Nzeng-Ayong, d’Owendo, ainsi qu’au siège de Brainforest à Libreville. « Le but étant d’atteindre une cible de 125 jeunes directement et 5000 jeunes indirectement », confirment-ils.