Education nationale : Le gouvernement veut rapprocher l’école des familles

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Publié le mardi 17 novembre 2020 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Le ministre délégué à l’Education nationale, Camélia Ntoutoume lors de sa visite

Le ministre délégué à l’Education nationale a indiqué que le gouvernement a à cœur de rapprocher l’école des familles. Le 13 novembre, Camélia Ntoutoume Leclerc a effectué une visite des établissements construits et réhabilités pour la rentrée scolaire 2020-2021 et qui devraient aider à l’atteinte de cet objectif.

Le 13 novembre, le ministre délégué à l’Education nationale a effectué avec la presse, une visite des établissements construits et réhabilités dans le Grand Libreville pour l’année-scolaire 2020-2021. Elle a visité tour à tour, le CES d’Alénakiri qui s’enrichira de 15 nouvelles salles de classe, l’école publique de Mindoubé avec 12 nouvelles salles de classe, l’école publique d’Akourounam 2 avec 17 nouvelles salles de classe, l’école publique de l’ENS B dont les travaux concernent l’extension de 4 nouvelles salles de classe. Elle a également été au complexe scolaire de Bikélé qui a une capacité d’accueil d’environ 4000 élèves, au complexe d’Igoumié carrière avec 23 salles de classe et à l’école primaire du PK13 Bizango dotée de 22 salles de classe.

Selon Camélia Ntoutoume Leclerc, les établissements visités sont ceux dans lesquels «il y a des tensions en termes de nombre d’apprenants». «Si vous voyez, 70% de nos établissements ont moins de 60 élèves par classe, si vous faites le tour dans les établissements primaires», a déclaré le ministre délégué à l’Education nationale selon qui, l’idée est «de rapprocher l’école de la famille et aussi alléger le portefeuille de ces familles».

«Le gouvernement a à cœur d’avoir des établissements proches des foyers. C’est pour cela que vous voyez que jusqu’à Igoumié, nous avons tout un complexe scolaire (école primaire et collège), pour désengorger les établissements qui sont en sureffectifs et permettre que nos enfants ne fassent plus de nombreux kilomètres pour aller à l’école», a-t-elle expliqué. A en croire Camélia Ntoutoume Leclerc, cette approche est nécessaire d’autant plus que 160 établissements ont dû fermés à travers le pays, à cause de l’exode rurale. Ce rapprochement devrait donc tenir compte des réalités démographiques.

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