Le leadership féminin sur les questions environnementales pour la promotion du développement durable reste minime voire inexistant, souligne le rapport du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur l’examen et l'évaluation du Programme d'action de Beijing. Le rapport reconnaît pourtant que les femmes ont un rôle important à jouer dans la préservation de l'environnement, des ressources naturelles et dans la promotion du développement durable.
C'est donc pour pallier cette faible implication féminine que l’Alliance panafricaine pour la justice climatique chapitre Gabon (PACJA/Gabon) a organisé, samedi dernier, en partenariat avec Akewa accélérateur, le Réseau gabonais pour l'environnement et le développement durable (RGEDD) ainsi que le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie en Afrique centrale (ROSCEVAC), un café climatique à leur siège d'Angondjé, près de Libreville .
Autour de 30 femmes réunies pour évoquer la problématique du Leadership féminin et développement durable au Gabon, l’importance des femmes dans l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) au Gabon a donc nourri les débats.
Mais avant, il fallait leur expliquer cette notion de leadership qui, selon Edwige Eyang Effa, chercheuse et présidente d'ONG, est le fait pour la femme que l'on qualifie ainsi, de se dépasser, de conduire, regrouper, former et transformer autour d'elle, d'aider la société, le pays et surtout les jeunes.
Ensuite, il fallait apprécier ensemble les moyens donc dispose la femme leader pour booster le développement durable.
Pour Pepecy Ogoulinguendé, présidente de l'ONG Malachie, il faut avant tout connaître ses droits et autres potentiels avant de les mettre en œuvre pour contribuer à la construction de la société.