Les laboratoires américain et allemand Pfizer et BioNtech ont annoncé ce lundi 9 novembre 2020 que leur candidat vaccin « Pfizer » a montré 90% de chance de réduire la Covid-19 à l’issue d’une évaluation intermédiaire rapporte L’OBS. En cas d’homologation par les autorités sanitaires américaines, ledit vaccin pourrait être déployé sur le marché d’ici à début 2021. Perçue comme une solution prometteuse dans le traitement de la maladie, elle a par ailleurs suscité des réactions mitigées de la part de nombreux gouvernants.
Près d’un an depuis l’avènement de la Covid-19 à travers le monde, apparu premièrement en Chine, les autorités sanitaires, chercheurs et scientifiques sont toujours à pied d’œuvre afin de trouver le traitement ou remède qui permettra d’en découdre définitivement avec ce virus. Lequel continue d’ailleurs de sévir dans de nombreux pays, notamment en France. La question d’un vaccin évoquée dès l’apparition des premières victimes de ce virus tueur a longtemps fait débat, suscitant au passage l’indignation de nombreux observateurs sociaux, criant à la théorie du complot. Toute chose qui n’est pas parvenue à freiner les chercheurs dans leur élan.
Aux Etats Unis, le géant pharmaceutique Pfizer et son homologue BioNtech viennent de se féliciter de la mise au point de leur vaccin. Celui-ci affirment-ils, serait « efficace à 90% » contre la Covid-19. Une conclusion qui découle de la première analyse intermédiaire de leur essai de phase 3, « l’ultime phase avant une demande d’homologation », rapporte un communiqué conjoint des deux laboratoires repris par France Bleu. Sur la base de projection les deux entreprises prévoient de produire environ 1,3 milliard de doses dans le monde.
Entre espoir et prudence, l’OMS, par la voix de son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, y voit une avancée « encourageante ». l’Union Européenne avait préacheté en septembre dernier 200 millions de doses et négocie pour « 100 millions d’autres », rapporte L’OBS. Du côté du Canada, le pays demeure optimiste sur l’efficacité du Pfizer, et affirme avoir passé une commande de « 20 millions de doses dudit vaccin ».
La Grande Bretagne pour sa part s’est montrée pas très emballée sur la nouvelle, estimant qu’il est trop tôt pour s’appuyer sur un vaccin comme solution au coronavirus. « Je dois souligner que nous n’en sommes qu’aux tout, tout premiers jours, et que nous en parlons depuis longtemps Nous ne pouvons absolument pas considérer cette nouvelle comme une solution », a indiqué le Premier ministre britannique Boris Johnson.