C’est en réponse au s.o.s lancé à leurs pensionnaires de la prison centrale du peloton d’Oyem que le Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) gabonais a offert des soins gratuits au directeur de ladite maison d’arrêt. Selon L’Union, les Samu socialisés ont accompagné les consultations médicales gratuites par la remise d’un important lot de médicaments nécessaires pour les interventions rapides et pour les maladies les plus répandues.
C’est en présence du directeur de la prison centrale du peloton à Oyem, le commandant en chef Raphaël Kouyi Ekounda que s’est déroulée la journée médicale au sein de ladite maison d’arrêt. A cet effet, l’antenne provinciale dudit service a offert des consultations et des soins médicaux gratuits aux détenus grabataires identifiés. Ce sont 171 personnes privées de liberté et très souvent oubliées des leurs, qui ont pu être auscultées par le Dr. Alexandre Akoue Essono, médecin-superviseur et leur équipe de médecins sur les pathologies les plus fréquentes en milieu carcéral du fait de l’insalubrité qui y règne.
Il s’est donc agi d’une action médico-humanitaire inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la politique sociale en vigueur dans cette prison. « C’est pour mettre en application les hautes instructions du Président de la République Ali Bongo Ondimba que nous nous sommes adressés au Samu social local pour venir s’enquérir de l’état de santé de certains de nos détenus, qui ont été recensés préalablement par les agents de l’infirmerie », a indiqué Raphaël Kouyi Ekounda.
Sous la supervision du lieutenant Marie-Solange Assengone, responsable de la prison centrale d’Oyem, les Samu socialisés ont pu établir un chapelet de pathologies dont souffrent les 171 détenus pris en charge. Il s’agit entre autres de la constipation, des caries, de la gale, des angines, la hernie, les maux d’estomac, hydrocèle et l’hypertension artérielle.
Pour permettre un suivi correct de ces cas dits difficiles, une importante dotation en médicaments a été remise aux autorités de la prison. Une énième action sociale qui démontre un peu plus l’intérêt que porte ce service médical à l’endroit des personnes exclues et défavorisées.