Réuni ce mercredi 4 novembre 2020 à son siège sis à la Peyrie, le Syndicat de l'éducation nationale (SENA) a fait une déclaration proposant ainsi le report de la rentrée scolaire 2020-2021 pour deux semaines encore, compte tenu des insuffisances dans les préparatifs de la reprise des cours.
«Le SENA propose le report pour deux semaines au plus, de la rentrée aux fins de palier à tous les manquements», a déclaré Fridolin Mve Messa, président du Syndicat de l'éducation Nationale, lors de sa rentrée syndicale .
En effet, Fridolin Mve Messa a énoncé de nombreuses raisons qui ont poussé le syndicat à faire cette déclaration qu'il juge primordiale à quelques jours de la rentrée effective 2020-2021 annoncée par le ministre de l'Education nationale.
D'abord les salles de classe promises pour acceuillir les éleves en cette année scolaire particulière, qui ne sont pas, selon lui, encore livrées à nos jours. Il a également souligné l'absence du dispositif d'eau et de prévention contre la Covid-19 dans les établissements primaires comme secondaires. De même, les salles de classe non équipées et aménagées pour recevoir soixante élèves, l'orientation des élèves de classe de troisièmes qui n'est pas encore connue.
Aussi le syndicaliste n'a pas manqué de rappeler que les enseignants et même les élèves n'ont pas encore effectués leurs tests PCR, comme cela a été recommandé par le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Par ailleurs, le SENA demande la connexion de tous les établissements scolaires en internet et leurs équipements en outils informatiques divers pour l'expansion et la vulgarition de ce moment d'enseignement dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus.
En plus de ce qui précède, il souhaite, qu'un accent soit mis sur la formation des enseignements à la maîtrise de l'outil informatique indispensable dans le processus d'enseignement.
Le SENA prévient également que si les concours internes d'entrée à l'ENS et l'ENI ne sont pas organisés au mois de décembre 2020 comme annoncé, il se réserve le droit d'entrer en grève dès janvier 2021.