Gabon : Les postiers en grève illimitée dès le 2 novembre

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Publié le lundi 2 novembre 2020 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Secrétaire général adjoint du Synaposte, Chérubin Claver Byonne

Trois mois sans salaire ! Voilà l’un des motifs du mécontentement à l’origine de la grève illimitée que le Syndicats national des agents de la Poste SA (Synaposte) a annoncé, le 30 octobre, au cours d’une assemblée générale à Libreville. Le 2 novembre risque de ne pas être de tout repos dans cette entreprise où les agents revendiquent le paiement intégral de leurs émoluments.

A une semaine du retour en classe des élèves, les employés de la Poste SA ne savent à quel saint se vouer. Ils réclament trois mois de salaire à leur employeur et l’on fait savoir, le 30 octobre, lors d’une Assemblée générale du Syndicats national des agents de la Poste SA (Synaposte). Si rien n’est fait, ils entreront en grève, le 2 novembre, ont-ils prévenu.

Le lancement d’une grève générale illimitée, dès le lundi 02 novembre, était l’objet de l’Assemblée générale des agents de la Poste SA. Privés de salaire depuis trois mois, ils ne voient pas comment aborder la rentrée scolaire. C’est dans ce sens qu’ils envisagent de faire pression sur le gouvernement en entrant en grève générale illimitée. La «situation est extrêmement stressante pour les agents, également parents d’élèves, qui doivent faire face à cette rentrée des classes du 9 novembre 2020». «Tous nos bureaux seront fermés dès lundi prochain, jusqu’au paiement intégral des trois mois d’arriérés de salaire», a annoncé le Secrétaire général adjoint du Synaposte, Chérubin Claver Byonne, à l’issue d’un vote de l’Assemblée générale à main levée.

En attendant le déclenchement du débrayage si rien n’est fait, les syndicalistes ont lancé un appel au président Ali Bongo et au chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, afin qu’ils trouvent, au plus vite, une solution à ce problème. Ce qui permettrait que «les agents de la Poste SA rentrent dans leur dignité, ainsi que leurs enfants en cette période difficile de la rentrée des classes», a ajouté M. Bayonne.

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