Octobre rose: Deux semaines de plus pour le dépistage

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Publié le lundi 2 novembre 2020 | Gabon Review

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Le ministre de la Santé Guy-Patrick Obiang en visite au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) ce 12 août

A l’occasion d’une visite qu’il effectuait le 30 octobre au Centre hospitalier universitaire de Libreville et à l’Institut de cancérologie d’Angondjé, le ministre de la Santé a annoncé la prolongation de la campagne Octobre rose pour deux semaines. Les femmes sont massivement attendues pour se faire dépister.

Au Gabon comme dans plusieurs autres pays du monde, le mois d’octobre a été dédié à la lutte contre les cancers féminins. Dans ce pays où le dépistage du sein et du col de l’utérus est gratuit, les autorités compétentes ont décidé de prolonger la campagne de deux semaines. Le 30 octobre, à la veille de la fin de la campagne Octobre rose, le ministre de la Santé l’a annoncé sur instruction, a-t-il indiqué, du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.

Selon Guy-Patrick Obiang, cette décision a été motivée par l’engouement des femmes affiché lors de cette 7e édition dans le pays.”La lutte contre les cancers se fait en 4 phases”, a dit le ministre de la Santé le 30 octobre, lors d’une visite du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et de l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL), structures de prise en charge des cancers.

Au nombre des phases, la sensibilisation, le dépistage, la prise en charge et l’accompagnement. “Le dépistage cette année a eu un fort engouement à cause de la sensibilisation qui a été faite et nous sommes également partis à Kango il y a deux semaines pour procéder au lancement du dépistage”, à déclaré le ministre de la Santé. La campagne tirant à sa fin, a ajouté Guy-Patrick Obiang, “sur instruction du Premier nous allons prolonger de deux semaines la campagne Octobre rose afin de permettre aux femmes de venir se faire dépister”.

Selon le ministère de la Santé, 63 884 femmes ont déjà été sensibilisées, 11 738 dépistées pour les deux types de cancers. 922 cas suspects ont été enregistrés, parmi lesquels 481 cas pour les cancers du col de l’utérus et 441 pour le sein.

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