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Pierre-Claver Maganga Moussavou : «Il n’y a pas plus radical dans l’opposition que moi»
Publié le lundi 2 novembre 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Pierre Claver Maganga Moussavou, ancien Vice-président de la République, président du Parti social-démocrate (PSD)
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L’ancien Vice-président de la République se réclame comme le plus radical des opposants au Gabon. En dépit de ce statut, Pierre-Claver Maganga Moussavou dit ne pas être épris d’une «haine viscérale»… comme pour justifier sa proximité avec le pouvoir.

Malgré sa proximité avec le pouvoir durant une bonne partie de sa carrière politique, Pierre-Claver Maganga Moussavou se réclame comme un opposant pur et dur. C’est ce qu’a affirmé l’ancien candidat aux présidentielles de 1993, 1998 et 2016 dans L’Union du 31 octobre. «Il n’y a pas plus radical dans l’opposition que Pierre-Claver Maganga Moussavou», a-t-il déclaré avant de nuancer, comme pour justifier sa proximité avec le pouvoir.

«Ma radicalité n’est pas teintée de haine ou d’esprit de revanche. Vous pouvez ne pas être d’accord avec quelqu’un au niveau des idées et ne pas lui vouer une haine viscérale. Le combat politique se situe et doit demeurer au niveau des idées», a affirmé le père de l’actuel ministre de l’Agriculture. Dans l’entretien accordé à L’Union, Pierre-Claver Maganga Moussavou a abordé d’autres sujets dont celui lié aux émoluments réclamés après son limogeage de la Vice-présidence de la République en mai 2019.

«En tant que Vice-président de la République, je n’ai bénéficié d’aucun avantage lié à mes fonction», a affirmé celui qui avait menacé de saisir la justice après son éviction. «Tout compte fait, j’ai estimé qu’il n’était pas nécessaire de saisir la justice», a-t-il ajouté, avant d’évoquer ses rencontres avec certains acteurs politiques dont Jean Ping, après son départ de la Vice-présidence de la République. «Ce n’est pas moi qui ait sollicité Jean Ping, c’est le contraire. Que M. Ping ait décidé de venir me voir pour un quelconque motif, je ne pouvais qu’accéder à sa requête. Nous avons discuté de plusieurs questions. Ce qui est normal en démocratie», a conclu Pierre-Claver Maganga Moussavou.
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