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Le SNEC appelle à une année blanche pour mettre fin au bricolage chronique du système académique au Gabon
Publié le samedi 31 octobre 2020  |  Gabonactu.com
Reunion
© Autre presse par DR
Reunion du Syndicat des enseignants et chercheurs (Snec) à l’École normale supérieure de Libreville (ENS)
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La vice-présidente du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC), Nathalie Sima-Eyi a dans un récent (28 octobre) point de presse, appelé le gouvernement a déclaré l’année blanche au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), la plus grande université publique du pays et dans d’autres grandes écoles, pour dit-elle mettre définitivement fin au bricolage chronique du système académique au Gabon.

« Au lieu de se préoccuper à sauver les années, au détriment de la qualité de la formation des étudiants, le SNEC demande au gouvernement de réfléchir sérieusement sur la proposition de marquer une pause en décrétant courageusement une année blanche. Elle aurait pour avantage d’éviter le bricolage et le colmatage de brèches, mais surtout de revenir aux normes calendaires en vigueur dans l’espace francophone », a proposé M. Sima-Eyi, annonçant au passage le lancement d’une grève générale illimitée au sein de l’UOB.

Le SNEC a de ce fait dénoncé le non-respect de la norme requise pour la validation d’un semestre dans une université. Pour sauver l’année académique, les responsables d’établissement se limitent en moyenne à 4 ou 5 semaines de cours, « au mépris de la qualité des enseignements, sans se soucier de l’impact d’un tel dysfonctionnement sur la formation des étudiants ».


« Pour qu’un semestre soit validé, il faut avoir observé 13 semaines de cours et 3 semaines d’examen », a-t-elle souligné.

Camille Boussoughou
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