Interviewé ce vendredi sur Gabon 1ère et Gabon 24, le premier ministre gabonais est revenu sur l’aplanissement des désaccords liés à la réouverture des lieux de culte – qui a eu lieu aujourd’hui – entre le gouvernement et certains responsables religieux. Verbatim.
« Au départ, le gouvernement avait décidé qu’à l’entrée de chaque culte, un test PCR négatif devait être présenté par les fidèles. Mais les responsables religieux nous ont fait comprendre que ce serait difficile pour eux d’appliquer une telle mesure. Ajouté Nous avons dialogué et ils nous ont alors rassuré sur le fait qu’ils insisteront auprès de leurs fidèles pour se faire tester. Ajouté :
Confiant dans leur bonne foi, le gouvernement a décidé d’accepter leur requête. Il était important en effet que les leaders religieux acceptent le principe du dépistage massif et relaient le message auprès de leurs fidèles (…)
Ajouté :Il ne peut y avoir de problème entre l’Etat et les leaders religieux. Il y a eu un problème d’interprétation de certaines mesures mal assimilées. Mais tout est rentré dans l’ordre. Les religieux ont fini par comprendre le bien-fondé des mesures décidées par le gouvernement qui sont avant tout guidées par la volonté de protéger la santé des Gabonais. Et ils ont fini par y adhérer.
Contrôles inopinés
CAjouté
Dans le même temps, certaines de leurs doléances ont été pris en considération. Des mesures ont été allégées. De sorte que la réouverture des lieux de culte peut s’effectuer, normalement, comme prévu à compter de ce vendredi 30 octobre ». Ajouté :
Le premier ministre a par ailleurs rappelé que pour s’assurer de la bonne application du protocole sanitaire dans les lieux de culte (ainsi que dans les restaurants qui doivent également rouvrir le même jour), des brigades sanitaires ont été constituées qui effectueront des contrôles inopinés.