Sinopec, BW Offshore et même Total pourraient emboîter le pas à Shell et réduire drastiquement leur activité au Gabon, ou même quitter le pays, faute de soutien de l’État face à la Cemac et à l’Opep.
Rien ne va plus entre les compagnies pétrolières et le Gabon. Pourtant, il y a six mois, les tensions récurrentes – notamment fiscales – entre les groupes extractifs et les autorités semblaient s’aplanir du fait des efforts d’investissement consentis par les premiers.
Alors que la production d’or noir du pays était sur une pente légèrement descendante depuis une dizaine d’années, faute de nouvelle découverte majeure, le Gabon avait réussi un petit rebond de ses volumes de 12 % en 2019, atteignant les 218 000 barils par jour cette année-là.... suite de l'article sur Jeune Afrique