« C’est désormais incontestable, les voyants sont au vert aujourd’hui en Afrique. Le continent enregistre des taux de croissance et des indicateurs macro-économiques positifs. Les nouveaux capitaux affluent, vecteurs de financements innovants. Oui mais attention, l’actualité dramatique se rappelle au continent et la persistance de foyers d’incertitudes géopolitiques pourraient impacter sur ce développement économique. Alors comment libérer ce développement économique tout en assurant la sécurité ? » C’est la question posée par François Chignac d’euronews aux leaders politiques et économiques, réunis à Libreville, au Gabon, pour la troisième édition du New York Forum Africa.
Prenons l’exemple du Rwanda.
Vingt ans après le génocide, le pays est devenu un symbole de réussite économique.
D’après un rapport du Centre africain pour la transformation économique (ACET), le Rwanda se classe parmi les dix premiers au monde pour la rapidité de la croissance de son Produit Intérieur Brut entre 2000 et 2010.
«Nous sommes persuadés, que la sécurité, facteur de bonne gouvernance, est extrêmement importante pour le développement du continent africain. C’est ce que nous avons vu au Rwanda. Mais, nous croyons aussi que l’Afrique ne doit pas être considérée comme un bloc homogène, où régnerait soit la sécurité, soit l’insécurité. Il y a des poches de conflits mais il y a aussi beaucoup de zones sûres en Afrique, des régions qui sont prêtes à saisir toutes les opportunités de développement économique qui s’offrent à elles. Et en ce qui concerne les pays confrontés à l’insécurité, on ne peut pas dire “attendons déjà que les conflits soient résolus et après on pensera au développement économique”, je pense qu’on peut agir sur ces deux axes simultanément », estime Clare Akamanzi du Conseil de Développement du Rwanda (Rwanda Development Board ).... suite de l'article sur Autre presse