Officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de président du Conseil de régulation mardi 27 octobre, Jérôme Angouo promet de faire de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) un véritable outil d’aide à la décision, en commençant notamment par réduire l’effectif du personnel administratif au profit du personnel technique à travers les formations.
Après 2 ans et 9 mois au poste, Sosthène Mavioga a été débarqué de la tête du Conseil de régulation de l’ARTF à la faveur du Conseil des ministres du 2 octobre dernier. Près de quatre semaines après, il a officiellement été remplacé par Jérôme Angouo, au cours de la cérémonie de passation des charges présidée mardi 27 octobre par Brice Paillat, ministre délégué aux Transports, à l’Équipement, aux Infrastructures et à l’Habitat.
Si l’ex-président du Conseil de régulation quitte son poste avec un bilan plutôt élogieux reconnu par ses anciens collaborateurs (renforcement du cadre juridique, paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire aux agents, reprise des conseils de régulation après 5 ans d’absence, dotations diverses, etc.), il n’a pas moins encouragé son successeur à poursuivre son œuvre inachevée. D’autant plus que, dit-il, «le terrain a été balisé» pour permettre à l’ARTF d’être «un véritable outil d’aide à la décision» dans le domaine des transports ferroviaires.
Répondant à l’invite de son prédécesseur, le nouveau président du Conseil de régulation, qui n’a pas manqué de saluer le travail accompli par celui-ci, s’est engagé à «améliorer la qualité de service [du chemin de fer] au bénéfice de l’économie nationale, des opérateurs économiques, de l’environnement et des usagers» ; ceci avant la matérialisation, en 2023, de la Transgabonaise.
Pour ce faire, Jérôme Angouo envisage de mener trois principales actions au sein de l’ARTF qui lui permettront de remplir efficacement ses missions auprès du gouvernement. Il s’agit, énumère-t-il, d’inverser la pyramide de l’organigramme de la structure, en veillant à ce qu’il y ait «moins de personnel administratif et plus d’agents de haute technicité». Il s’engage également à renforcer la mission des audits de l’ARTF sur l’état de la voie ferrée et à mettre en place un comité tripartite (ARTF-Setrag-ministère de Tourisme) «pour dynamiser l’écotourisme».
Le ministre délégué Brice Paillat s’est montré rassuré devant les ambitions du nouveau promu, et lui a promis de la disponibilité du gouvernement pour les matérialiser.