Se disant outrée par la diffusion de fausses informations sur le déroulé de la journée du dimanche 25 octobre, la Première ministre affirme qu’aucun débordement n’a été enregistré lors de la tentative de réouverture des églises catholiques. Elle annonce des plaintes en justice contre les auteurs de ces «fake news».
Bien que plusieurs vidéos aient montré de brèves échauffourées entre des agents des forces de l’ordre et des fidèles aux abords de la paroisse Saint Charles Lwanga d’Oyem, et malgré le rapport du préfet de police lu sur le plateau du JT de Gabon 1ère, faisant état de l’interpellation de quelques chrétiens ayant été relâchés quelques heures après, Rose Christiane Ossouka Raponda l’assure : «aucun affrontement ou débordement n’a été déploré» dans la journée du dimanche 25 octobre.
Dans un post sur sa page Facebook, la Première ministre a d’ailleurs tenu à féliciter les agents qui, selon elle, «ont fait preuve d’un grand professionnalisme et de discernement» dans l’exercice de leur métier, alors que beaucoup redoutaient des bavures et des interpellations en masse à travers le pays.
Aussi, la cheffe du gouvernement a-t-elle mis en garde «tous ceux qui, sur les réseaux sociaux notamment, s’emploient, parfois à des fins d’instrumentalisation politicienne, à diffuser des fake news, évoquant de soi-disant « violences policières », des « arrestations » ou autres».
«Nous ne laisserons pas nos forces de l’ordre être impunément diffamées. Nos services sont mobilisés. Des plaintes seront déposées à l’encontre de ces personnes malveillantes», a-t-elle menacé, non sans saluer «le civisme dont ont fait preuve nos compatriotes croyants, ainsi que la très grande majorité des responsables religieux» n’ayant pas répondu à l’appel des responsables de l’Eglise catholique.