Auditionnée à l’Assemblée nationale jeudi par les députés membre de la commission traitant des questions liées à l’éducation, la directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a réaffirmé que cette année comme pour les précédentes, les étudiants n’ayant pas rempli leur contrat de performance ou d’assiduité se verront retirer leur aide financière.
À quelques semaines de la fin de l’année universitaire 2019-2020 et le lancement de l’année 2020-2021 freinée par la pandémie du coronavirus ayant conduit le gouvernement à décider de la suspension momentanée des cours au sein des universités et grandes écoles, la question de la bourse étudiante est plus que jamais d’actualité. Les députés ont d’ailleurs souhaité comprendre les raisons du retard observé dans le paiement des bourses aux étudiants sur le plan national.
Invitée jeudi 22 octobre à répondre aux préoccupations des élus, Sandra Flore Abessolo, née Mambari Pinze, a justifié ce retard par l’inexistence des résultats pour certains étudiants, voire la transmission de ceux-ci par plusieurs établissements du pays. Or, c’est essentiellement sur la base des résultats obtenus par chacun des étudiants que l’ANBG accorde, renouvelle ou non la bourse.
Face aux députés, la directrice générale de l’ANBG a par ailleurs indiqué que c’est également sur la base des mêmes résultats obtenus durant l’année précédente que cette aide financière de l’État peut être simplement retirée à l’étudiant s’étant révélé peu respectueux du contrat signé avec l’Agence. «La suppression des bourses obéit à des contextes bien précis : un étudiant qui ne se présente pas à ses examens, on le passe en suppression. Un étudiant qui nous présente comme résultats zéro crédit validé, on le passe en suppression ! » a-t-elle expliqué devant les membres de la Commission de la Santé, de l’Éducation, des Affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale.