Les choses se précisent. L'on s'achemine vers l'organisation de la Convention de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE). Des assises qui devraient regrouper toutes les formations politiques soutenant l'action du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba.
Une perspective largement évoquée au cours de la récente rencontre entre le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Éric Dodo Bounguendza, et le nouveau président du Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV), Arsène Édouard Nkoghe Nze.
Dans tous les cas, à ce qu'il semble, cette grand-messe à venir devrait redéfinir le mode de fonctionnement de ce regroupement de partis politiques. D'autant plus que bon nombre d'entre eux reprocheraient au Parti démocratique gabonais (PDG) son hégémonie, sous-tendue dans la plupart des cas par une méprise des principes régissant la MRSE.
Cette redéfinition, selon certaines langues, devrait être accompagnée d'un remodelage des contours de la MRSE. En ce sens que certaines formations politiques de l'opposition "modérée" pourraient y adhérer. Ce qui ne serait que l'épilogue de l'offensive entamée, depuis plusieurs mois, par le PDG, à travers son secrétaire général adjoint 2 en charge des Relations avec les partis politiques et associations, Éloi Nzondo. Lequel a initié une série de prises de contacts et d'échanges, non seulement avec les partis politiques et autres associations ayant pris part, du 28 mars au 26 mai 2017, au Dialogue politique d'Angondjé, mais aussi avec certaines franges de l'opposition.