Le parquet de Libreville, en guerre contre les vendeurs de médicaments à la sauvette, a procédé vendredi 23 mai à l'arrestation d'une cinquantaine de marchands de produits pharmaceutiques contrefaits. C'est conformément à l'article 106 du Code pénal qui expose les auteurs de vente de médicaments contrefaits à une peine d'emprisonnement d'un an et une amende de près d'un million F CFA, que le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé a initié une opération de lutte contre les "pharmacies par terre".
Au cours de cette opération initiée vendredi 23 mai, les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation d’une cinquantaine de vendeurs de médicaments contrefaits au sein des marchés de Mont-Bouët, Nkembo et du Pk8.
Au cours de sa descente sur le terrain, Sidonie Flore Ouwé accompagnée de la presse et des officiers de police judiciaire, a pu se rendre compte que plusieurs produits pharmaceutiques tels que le "Nuravit" et "Black diamond", pourtant interdits à la vente, continuent d'être écoulés de manière illicite à Libreville.
« L'objectif est d’endiguer le phénomène en disant que tous ceux qui s'avisent à commercialiser des médicaments contrefaits seront désormais pourchassés parce qu'ils portent atteinte à la santé publique », a indiqué Sidonie Flore Ouwé.
Pour le parquet de Libreville, il était temps d'initier cette opération afin de circonscrire la vente de ces produits dangereux qui exposent la santé des populations. Après les marchés de Mont Bouët, Nkembo et Pk8, la délégation du ministère public se rendra prochainement dans les marchés d'Oloumi et Akébé.