La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), dans deux différentes correspondances, adressées au ministre de l’Éducation et au Premier ministre, réclame le lancement des travaux du dialogue social. Il est question, pour ce groupement syndical, de booster la tutelle à traduire en acte cette exigence, qui permettra d’apporter des réponses appropriées aux nombreuses préoccupations du système éducatif gabonais.
Soucieux de préserver l’accalmie et la sérénité dans le secteur de l’éducation, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), par la voix de son délégué général, Louis Patrick MOMBO, a sollicité, du ministre en charge de l’Éducation nationale, que les travaux de la commission ministérielle du dialogue social s’ouvrent enfin.
En effet, la Conasysed a saisi le ministre de l'Éducation nationale en date du 12 octobre 2020 et le Premier ministre, le 19 octobre 2020 en des termes identiques, via deux courriers distincts, pour évoquer cette préoccupation.
Selon Louis Patrick MOMBO, le lancement de ces travaux est d’une importance capitale, vu qu’il viendra trouver des solutions idoines et urgentes aux problèmes des enseignants, car le déroulement serein et normal de l'année académique 2020-2021 en dépend.
Par ailleurs, ce dernier décline les points qui seront traités en priorité durant les travaux, avant le 09 novembre prochain, date prévue pour la rentrée des classes. Ces points sont les suivants: les situations administratives, le concours interne d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS), le concours d’entrée à l’Ecole nationale des instituteurs (ENI), les nominations des personnels de l’Education nationale conformément aux textes en vigueur, le paiement des rappels solde, et les vacations du BEPC et CEP 2019.
Pour rappel, Louis Patrick MOMBO invite ces collègues enseignants à rester mobilisés. Toutefois, il a indiqué que la Conasysed avisera au moment venu si le gouvernement reste, toujours, attentiste et sourd à leurs différents problèmes.