Ce vendredi 16 octobre, sur décision du président Ali Bongo Ondimba, une nouvelle série de mesures d’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire, mis en place pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, ont été adoptées. Parmi celles-ci, l’autorisation de se réunir jusqu’à 30 personnes dans le cadre des rassemblements politiques et syndicaux.
Hier, les autorités gabonaises, fort du succès de la riposte face au Covid-19, ont annoncé une nouvelle série d’assouplissement des mesures de restrictions prises pour freiner la propagation du virus.
Et elles n’ont pas éludées la question des attroupements politiques et syndicaux, contrairement à ce que certaines mauvaises langues avaient prédit.
Limités à 10 personnes depuis mars dernier, les rassemblements passent désormais à 30 personnes, à l’exception du Parlement et des établissements d’enseignement qui bénéficient d’une jauge plus importante.
Toutefois, des dérogations pourraient être accordées pour des événements relevant des « services essentiels et des institutions», a indiqué le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha.
Ce n’est donc pas tout à fait encore le retour à la normale. Mais on y prend peu à peu le chemin.