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Dette intérieure fictive : La Présidence gabonaise montre les dents
Publié le jeudi 15 octobre 2020  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Palais du Bord de mer à Libreville
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Suite à la révélation la semaine dernière d’un vaste scandale concernant la dette intérieure, dont les deux tiers se sont révélés injustifiés, la Présidence de la République a tenu hier, par voie de communiqué à faire une mise au point.

« Depuis le 8 septembre 2020, la task force pour le règlement de la dette intérieure travaille à la vérification du fichier de la dette et s’assure de l’effectivité des travaux commandés par l’État. Cette démarche de contrôle et de conformité vise à garantir une gestion active de la dette intérieure et à redynamiser l’activité économique », indique un communiqué de la Présidence daté du mercredi 14 octobre.

« Il est rappelé aux entreprises concernées par cette opération qu’en vertu de l’arrêté N°006/PR en date du 20 juin 2020 instituant la task force présidentielle sur la dette intérieure, cette dernière est l’unique instance habilitée à cet effet », poursuit ce communiqué, en avertissant sur le fait « qu’aucun dossier de paiement ne sera pris en compte en dehors de ceux examinés par la task force présidentielle ».

« Tout autre interlocuteur, quel qu’il soit, n’a aucune qualité, ni compétence pour intervenir en ce domaine », conclut la Présidence dans son communiqué.

Un propos ferme, semble-t-il justifié par le fait que certaines des entreprises qui ont été confondues par l’audit de la task force, dont les travaux poussés ont conclu à la non-justification de pas moins des deux-tiers de la dette intérieure revendiquée, ont été tentées ces derniers jours, dans une sorte de recours gracieux, de s’adresser directement au FMI, dont l’audit initial de la dette intérieure s’est révélé défaillant.

Face au tollé provoqué par un tel scandale, le patron des patrons gabonais, Alain Bâ Oumar qui préside la CPG a implicitement mais non moins clairement appelé à la publication de la liste des entreprises indélicates.
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