Le président de la Confédération gabonaise patronale (CPG) ne sait pas si certains de ses membres sont impliqués dans le scandale de fausses créances révélé par la Task Force sur la dette intérieure. En tout cas, «la CPG ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques», a affirmé Alain Bâ Oumar dans L’Union du 14 octobre.
Des membres de la Confédération gabonaise patronale (CPG) sont-ils concernés par le scandale sur l’annulation de créances douteuses des entreprises ? Le patron de ce groupement économique l’ignore. «Nous attendons la publication officielle de la liste des entreprises concernées par cette annonce», a confié Alain Bâ Oumar dans L’Union du 14 octobre.
La Task Force sur la dette intérieure a récemment annoncé l’annulation de 241 milliards de francs CFA de fausses créances d’entreprises. Autrement dit, plusieurs entreprises ont tenté d’escroquer l’Etat soit en gonflant des factures soit en produisant de fausses factures. «La CPG ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques», a assuré Alain Bâ Oumar.
Ce dernier ignore par ailleurs si la publication du rapport va fragiliser la relation de confiance entre l’Etat et le patronat. Toutefois, s’est défendu Alain Bâ Oumar, la relation de confiance entre l’Etat et la CPG, elle, «repose d’abord sur notre représentativité (80% du PIB et 90% de la main d’œuvre), mais surtout sur la qualité de nos contributions dans le cadre du dialogue public-privé que nous entretenons depuis 50 ans sur d’autres sujets tout aussi importants, tels que la fiscalité, la parafiscalité, le social, l’emploi, la formation, l’informel, l’employabilité des jeunes, la promotion des PME, et aujourd’hui la relance de notre économie».